Historique

Une profession de santé séculaire

L‘art de soigner les articulations par des manipulations rudimentaires a toujours existé à travers les âges. Les Saous égyptiens, les soigneurs Tuina en Chine plus de 2000 ans avant J.C. puis les Grecs et d’autres peuples utilisaient ces soins particuliers. Plus tard, les rebouteux en occident comme en Orient ont perpétré la tradition et l’art, comme les sorciers l’ont fait pour la médecine et les barbiers pour l’art dentaire.

Ses origines

La chiropractic  (chiropratique en français* – n.f. Kiropratique) fut officiellement fondée en 1895 aux U.S.A. par Daniel David PALMER, un soigneur naturopathe renommé.

A cette époque même, un physicien allemand, Wilhem Roentgen découvrit les rayons X et leur application en médecine. Ferdinand Widal créa à Paris le premier laboratoire d’analyses biologiques hospitalier. C’était également l’époque des chercheurs et inventeurs comme Antoine Béchamp, Louis Pasteur, Charles Darwin, Sigmund Freud, les frères Lumière, Edouard Michelin, Pierre & Marie Curie, Henri Poincaré…

En 1897, Palmer ouvrit la première école d’enseignement scientifique occidental de la chiropractic à Davenport dans l’Iowa. Elle fut déjà alignée sur les nouveaux standards académiques des écoles de médecine américaines. Cette école forme toujours de nombreux chiroprators (chiropraticiens en français). Il existe une vingtaine d’établissements aux USA tous alignées sur la norme d’enseignement internationale agréée par les autorités de la santé.

Une profession  scientifique

La chiropractic fut ensuite méthodiquement développée par son fils le colonel Bartlett Joshua PALMER. Ce dernier, très érudit, renforça ses bases scientifiques avec une recherche relative aux moyens et connaissances de l’époque. Les méthodes chiropratiques sont devenues de nos jours les plus subtiles et sophistiquées au monde. Elles sont reconnues comme très avancées sur le plan technique.

Les chiropractors forment désormais une profession de santé scientifique majeure. Celle-ci est légalisée et banalisée dans de nombreux pays développés (pays anglo-saxons, germaniques, scandinaves). La chiropratique est orientée spécifiquement vers l’entretien fonctionnel du système neuro-vertébral et articulaire.

Toutefois sa véritable finalité, au delà du soulagement des douleurs articulaires, est la préservation et le développement du niveau de santé des populations. Il a été démontré par des experts indépendants, des compagnies d’assurance et mutuelles de santé que la chiropratique permettait ainsi de faire de substantielles économies en matière de soins de santé.

L’intérêt social de cette profession de santé est donc d’élever le niveau de santé des populations. Les chiropractors les éduquent pour être plus responsables dans leur hygiène de vie.  De fait, ces praticiens de santé rentrent parfaitement et depuis longtemps dans les critères de prévention que prônent les organisations de sécurité sociale en matière de santé publique.

En effet, depuis des décennies, les assurances et mutuelles santé d’Amérique du Nord ont enquêté, déterminé et démontré que les chiropraticiens leur permettaient de faire des économies conséquentes en matière de soins contre le mal de dos. Un professeur d’économie de la santé, au Canada, a démontré au cours de deux études approfondies que les chiropraticiens étaient les plus efficaces, et donc permettaient de faire le plus d’économies, contre le mal de dos.  Les chiropraticiens font faire des économies aux assurance et mutuelles parce qu’ils éduquent leurs patients à une meilleure hygiène de vie ; ce qui contribue aussi à améliorer leur niveau de santé. En France, de nombreuses mutuelles et assurances commencent à comprendre cette réalité, mais l’instauration de remboursements est encore parcimonieuse. Quant à la Sécurité sociale Française, elle est encore loin de prendre de telles dispositions intelligentes contre le mal de dos, probablement faute de moyens…

 

* Nota : les termes « chiropratique / chiropraticien » sont les termes officiellement agréés par l’Académie Française. Ils sont en vigueur en Suisse et Belgique francophones ainsi qu’au Quebec. En France, on utilise malheureusement les termes « chiropraxie, chiropracteur, chiropractie »